Evelyne Pisier commença à travailler sur un roman autobiographique, qu’elle présenta à son éditrice Caroline Laurent. La relation d’écrivaine-éditrice se transforma en une amitié solide en l’espace de quelques mois. Lorsque Evelyne Pisier mourut sans avoir terminé son roman, Caroline Laurent fit le pari de finir cette oeuvre, en y incorporant des chapitres sur leur amitié et le travail de l’éditeur.
Evelyne Pisier raconte l’histoire de son alter ego, Lucie. Née en 1941, elle vécut dans une famille de haut-fonctionnaires français en Indochine puis en Nouvelle-Calédonie. Le début du roman est l’occasion de raconter une partie peu connue de l’Histoire française, celle de la Seconde Guerre mondiale depuis l’Indochine. Les pages sur la vie dans le camp de concentration japonais sont édifiantes. Le reste du roman s’attache beaucoup plus à raconter l’enfermement puis la libération de Mona, la mère de Lucie. Celle-ci prend goût à la liberté grâce à son amant et à la lecture et se défait petit à petit de l’emprise de son époux.
La lecture de Et soudain, la liberté se fait par l’alternance des deux points de vue : celui d’Evelyne Pisier, qui mélange fiction et récit, et celui de Caroline Laurent, qui raconte la construction du livre, ses enjeux et ses discussions avec l’écrivaine. J’aurais aimé me contenter de la fiction proposée par Evelyne Pisier (ou bien d’un récit 100% autobiographique). Les chapitres de Caroline Laurent sur le rôle de l’éditeur et de l’écrivain ne m’ont rien appris et ont perturbé le rythme du roman.
J’ai également regretté les nombreuses répétitions et les lourdeurs de la narration. L’époux de Mona est présenté comme un homme totalement raciste et misogyne, ce qui se comprend assez simplement et il n’était absolument pas nécessaire d’appuyer autant ces messages pour qu’ils soient compris du lecteur.
En bref, je suis totalement passée à côté de cette lecture et n’ai absolument pas saisi tout l’engouement autour de ce livre.
Référence
Caroline Laurent et Evelyne Pisier, Et soudain, la liberté, éditions Les Escales, 290 pages
Tu es le premier bémol que je lis, ça fait du bien.
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Tu te sens moins seule ? 😉
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Je crois que c’est le premier avis mitigé que je lis sur ce roman. Il est dans ma PAL, je verrai bien si je partagerai l’enthousiasme quasi général qu’il a suscité.
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Je te souhaite tout de même une bonne lecture 😉
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J’ai hésité avec ce livre entre les mains, à la bibliothèque, et j’ai choisi autre chose… j’ai peut-être bien fait ! 😉
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Il a eu tellement de bonnes critiques que je te conseillerais presque de l’essayer s’il te tentait….
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Je lis des avis contradictoires sur ce récit… Acheté la semaine dernière j’ai hâte de me faire ma propre idée🤔
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Tu as raison, mais il est vrai qu’il a tout de même une excellente presse. Les avis négatifs sont rares tout de même !
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