Quatrième de couverture : « C’est l’histoire de deux amis qui traversent ensemble l’enfance, puis l’adolescence, et qui atterrissent à l’âge adulte le coeur entaillé.
C’est l’histoire d’un jeune homme maladroit, le narrateur, un peu trop tendre pour la brutalité du monde, mais prêt pour ses plaisirs.
C’est l’histoire d’un parcours fulgurant, celui de son ami Grégoire, et des obstacles qui l’attendent.
C’est aussi l’histoire d’une société affolée par les nouveaux visages de la violence.
C’est enfin une histoire de pouvoir, de déboires et d’amour.
Mais avant tout, c’est l’histoire de deux petits garçons.
Théodore Bourdeau signe un premier roman enlevé, à l’humour réjouissant, qui entremêle la douceur de l’enfance, les erreurs de jeunesse et le nécessaire apprentissage de la vie.
Ce roman m’a paru froid et insipide, tant sur le contenu que sur le style. Théodore Bourdeau ne sait pas partager les sentiments de ses personnages à son lecteur et se contente d’aligner des événements de l’enfance-adolescence-âge adulte. Il les espace parfois d’ellipses inattendues et inutiles. La narration superficielle de l’enfance est particulièrement décevante parce que survolée. Il est clair que la maîtrise de la temporalité n’est pas simple pour lui. Quand au style, je le cherche toujours.
Lire ce genre de roman m’attriste de plus en plus et ce pour diverses raisons. Je ne comprends pas l’engoûement d’un grand nombre de blogueurs littéraires autour d’un roman que l’on ne peut pas objectivement encenser. Que devient la crédibilité d’un blogueur littéraire s’il ne publie plus que des avis élogieux, s’il omet des bémols dans sa critique ? J’ai encore la naïveté de penser que les éditeurs qui me font confiance en m’envoyant des services presse n’arrêteront pas du jour au lendemain de le faire si je n’encense pas toutes mes lectures. Et quand bien même ils arrêteraient de m’en envoyer… Où est notre éthique ? Je pense aussi et surtout à ces personnes talentueuses qui écrivent mais ne trouvent pas d’éditeurs car ils n’ont pas de nom pour faire vendre, et cela me met en colère de voir que la mondanité passe parfois avant le talent.
J’ai attendu longtemps avant d’écrire ce billet, afin de ne pas le faire sous le coup de la colère. Aujourd’hui, je le fais avec une tristesse résignée, en espérant n’avoir offensé personne.
Référence
Théodore Bourdeau, Les petits garçons, éditions Stock, 256 pages
Il a plu…tant et si bien qu’il est dans les 68….du coup,le doute s’installe en moi !!!
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Je suis tout à fait d’accord avec toi : nous nous devons d’être honnête. Et tant pis si nous ne recevons plus de SP, on moins nous lirons ce que nous voudrons.
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Ta conclusion est très sage et rappelle qu’à force de recevoir trop de SP, on peut en venir à moins se poser la question de ce qu’on a vraiment envie de lire.
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Je reçois beaucoup de SP, et finalement,j’ai beaucoup moins de pression, et je lis davantage ce que j’ai envie de lire. Et puis, je prends aussi du recul avec les nouveautés; je suis moins boulimique, et cela me va !
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Il fallait lire: beaucoup moins de SP !!!
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Moi aussi, je fais beaucoup plus le tri des SP qu’à une époque. Aujourd’hui, je refuse certaines propositions de SP ou bien je ne me force pas à choisir un SP parmi une liste si rien ne me dit. Il m’arrive quand même de ne pas apprécier ceux que j’ai choisis.
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Je comprends que tu puisses ne pas aimer un livre que d’autres encensent, cela m’arrive régulièrement, mais j’aurais aimé comprendre ce qui ne t’a pas plu dans ce roman, qui, par ailleurs, ne me tente guère.
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En lisant ton commentaire, je viens de me rendre compte que mon paragraphe après la quatrième de couverture a disparu 😥
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Ce serait bien que tu expliques ce que tu n’as pas aimé… car chaque avis reste personnel, « les blogueurs littéraires » ça n’a rien d’une entité en principe (même si je comprends parfaitement ce que tu veux dire et que je ne peux te donner tort sur nombre de points) ; le problème, je pense, c’est la tendance à la surenchère des qualificatifs qui finissent par être vidés de leur sens alors qu’il existe dans la langue française tellement d’opportunités pour moduler ses enthousiasmes ou ses déceptions. Mais la forme prenant souvent le pas sur le fond, l’avis devient superficiel pourvu que l’image du livre soit vue. On peut parler d’un livre sans l’encenser ni le descendre, juste en disant ce qu’on y a trouvé. Personnellement c’est ce que j’aime faire, sans me sentir obligée d’attribuer des notes ou un nombre de cœurs…On est sensible ou pas à un univers, ceux qui lisent nos avis ne sont pas obligés de nous croire sur parole quand on dit c’est bien ou c’est mauvais…
Pour en revenir à ces Petits garçons, si ce n’est pas le livre du siècle, il n’a rien non plus de scandaleux sur les tables des librairies et certains sont forcément sensibles à ce qu’il capte de l’air du temps, d’autres non. C’est comme ça.
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Tu as raison et il faut que j’ajoute le paragraphe que j’avais écrit sur ce qui ne m’avait pas plu.
Je me retrouve bien dans ce que tu appelles une surenchère et il est de plus en plus difficile d’avoir un avis neutre ou mitigé.
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Ceux qui ont adoré ont peut-être, sans doute, écrit un avis positif en toute bonne foi, mais ils n’avaient pas les mêmes attentes que toi.
J’ai écrit un petit billet sur ce phénomène il y a quelques années, mais ça reste d’actualité. https://lettresexpres.wordpress.com/2016/05/10/une-sorte-de-solitude/
Et qu’est-ce qui ne t’a pas plu dans ce roman ? (qui ne me tente pas, mais je suis curieuse)
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Je vais ajouter un paragraphe sur ce livre car il a malheureusement sauté et je ne m’en rends compte que maintenant.
Et je vais lire ton billet, qui m’intéresse beaucoup !
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Comme toi j’ai lu ce livre auquel j’ai donné la note Bof. Il n’a pas été retenu pour le coup de coeur des lectrices de version fémina C’est sur Einstein le sexe et moi que la colère m’a dévorée….
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Ah oui, pourquoi ? Je n’ai pas lu le Liron.
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Tout à fait de ton avis…… J’essaie moi aussi de rester totalement honnête dans mes avis et d’ailleurs ce n’est pas parce que moi je n’ai pas aimé que les autres ne l’aimeront pas….. Un peu de modestie…. Mais je reproche qu’il y a de plus en plus à la sortie des romans un engouement : tout est beau, magnifique, merveilleux et quand je pose les yeux dedans….. Ah oui bon bah non, pas pour moi…. 🙂
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J’avais vu ton avis sur Babelio et ça m’avait vraiment rassurée 😊
Je suis entièrement d’accord avec ce que tu dis à propos des rentrées littéraires !
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