
Alison a la quarantaine et a à la fois une jolie carrière d’avocate et une belle famille. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de vivre sans penser aux conséquences. Elle a ainsi l’habitude de sortir faire la fête et de tromper régulièrement son mari avec un confrère. Un jour, on lui confie un dossier particulièrement intéressant, son premier meurtre.
Je ne sais par quel bout commencer ma chronique, tant j’ai trouvé le niveau de ce roman affligeant ! J’ai abandonné cette lecture au bout de 50 pages, ce qui est un plutôt bel effort compte tenu de ses nombreux défauts. Je dirais que le plus gros de ceux-ci est le manque total de crédibilité du personnage principal, qui s’avère être la narratrice de l’histoire. Alors qu’Alison est censée être une avocate pénaliste londonienne, mère de famille, quarantenaire, elle agit et parle comme une adolescente demeurée. Cela rend bien évidemment la lecture extrêmement pénible. Vous n’imaginez pas le niveau des dialogues, très nombreux dans la narration…
Pourtant, il ne m’aurait pas semblé invraisemblable qu’un personnage tel que celui d’Alison soit confronté à des tensions dans son couple, qu’elle ait un amant, etc. L’idée de traiter d’un meurtre par le regard de l’avocate est également une bonne idée en théorie mais je n’ose imaginer ce que cela peut donner à travers les yeux de cette narratrice-gamine.
J’ai eu ce roman via un abonnement à la box Exploratology et je vous avouve que je m’attendais à bien mieux de la part d’une box qui est censée sélectionner ses livres… Bref, une sacrée déception !
Référence
Harriet Tyce, Mon premier meurtre, traduit par Johan-Frédérik Hel Guedj, éditions Pocket, 406 pages
Merci pour ton avis sincère.
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