Il n’en revint que trois – Gudbergur Bergsson

bergsson« Il affirmait que l’issue de cette histoire précise n’avait pas plus d’importance que celle de n’importe quel autre récit, ce qui comptait, c’étaient les péripéties entre le début et la fin. »

Trois sœurs ont quitté la ferme familiale perdue dans la campagne islandaise dans leur jeunesse, ne supportant plus cette vie. Un jour, leurs parents voient débarquer deux bébés, les filles de leurs propres filles et les élèvent comme leurs propres enfants. Dans les années 1940, elles font la connaissance d’un allemand qui semble vivre caché dans une grotte non loin de chez elles.

Gudbergur Bergsson raconte la vie de cette famille étrangement composée mais surtout le chamboulement de la Seconde Guerre mondiale pour les islandais.

« Si Hitler n’existait pas, les Amerloques ne seraient pas venus ici et nous serions encore des Esquimaux à la périphérie de la planète. »

Il m’est difficile de parler de ce roman, dont le début m’a pourtant beaucoup plu. Gudbergur Bergsson raconte d’abord l’Islande comme un pays fait d’une certaine superstition et d’une culture féerique. Les passages qui marquent cette culture au début du livre sont particulièrement magiques. Sa narration du dur quotidien des islandais étant particulièrement réaliste, j’ai eu plus de mal à m’y intéresser, trouvant le tout beaucoup trop sombre à mon goût. Et pourtant, je comprends ce revirement comme étant le passage de l’Islande vers la modernité. Cela n’a tout simplement pas fonctionné avec moi, et j’ai préféré arrêter ma lecture avant le dernier quart.

Référence

Gudbergur Bergsson, Il n’en revint que trois, éditions Métailié, traduction d’Eric Boury, 208 pages

4 commentaires sur « Il n’en revint que trois – Gudbergur Bergsson »

Laisser un commentaire